top of page
  • cquem8

Prendre le contre-pied de la Morosité (sans faire l'autruche)



Quelle drôle d’énergie qui circule en ces temps…

Nous vivons une période sans précédent qui développe chez beaucoup d’entre nous des comportements de défense (anxiété, méfiance, pessimisme…) et épuise ceux qui souhaitent garder un cap innocent.

L’humain a, par défaut, un biais de négativité, c’est à dire qu’il est davantage marqué par les expériences négatives. Ce n’est pas de notre fait, la nature en a décidé ainsi et les actualités de ces derniers temps satisfont pleinement cette déviation.


Mais alors ? Sommes-nous condamnés à la Morosité ?

Je lève tout suspense en déclarant haut et fort : NON, nous pouvons encore choisir.

Je ne rejoins pas pour autant les injonctions terribles du type « Soyez Positif ! » (ou comment basculer dans le positivisme toxique).

À mon sens, il ne s’agit pas d’être positif  mais de renforcer notre capacité à l’être en favorisant les ressources internes que nous possédons.

Comme je le déclare souvent lors de mes interventions « Nous ne pouvons pas toujours agir sur ce qui nous entoure mais nous pouvons agir sur la façon dont on le vit ».

Voici quelques pistes pour tenter de suivre un chemin plus confortable en ces semaines troublées.


1 – Accepter ce que l’on ne peut pas changer


Il y a peu de situations sur lesquelles nous n’avons pas de moyen d’action, mais pour celles-ci, il faut savoir lâcher. Accepter, ce n’est pas consentir, c’est s’offrir la liberté de ne pas s’épuiser en vain et tourner son énergie efficacement. Posez-vous la question : Puis-je changer quelque chose à mon niveau ? Si la réponse est non, ne vous accrochez pas à ce sujet.


2- Elargir sa vision


Lors d’émotions désagréables, nous avons tendance à resserrer notre attention sur les détails et ne plus être en mesure de voir la globalité d’une situation. Ainsi, se focaliser sur les problèmes ne permet plus de repérer ce qui fonctionne ou les diverses solutions possibles. C’est ce qu’a démontré la théorie de l’élargissement du Dr Barbara Fredrickson, et là encore, il s’agit d’une mécanique humaine. Pour vous aider, échangez avec des proches (en privilégiant les optimistes) afin de visiter d’autres points de vue. Vous pouvez aussi matérialiser ce mécanisme en traçant un petit cercle au centre d’une feuille et en y plaçant votre problème. Prenez conscience de l'espace libre qui l'entoure et rappelez-vous en lorsque que vous tournez en rond.


3 – Célébrer ses kiffs


Chaque jour il se cache de multiples petits bonheurs et c’est d’une valeur inestimable ! Ne passons pas à côté de ce trésor. Si cela peut vous aider, consignez quotidiennement par écrit les petits ou grands kiffs rencontrés. Quand vous en repérez un spontanément, arrêtez vous et savourez-le ne serait-ce qu’une dizaine de secondes. Cela inscrira ses effets bénéfiques plus durablement en vous.


4 – Profiter de l’instant présent


Ah ! Voilà ce fameux instant présent que l’on nous sort à toutes les sauces. Ce n’est pas un hasard si nous le retrouvons tant que cela. Il permet de se recentrer sur l’essentiel, sur ce qui est vrai, ce qui est là. Dans cet espace temps, les contrariétés sont passées et les projections alarmistes ne sont pas arrivées. Faire l’effort de revenir à l’ici et maintenant, c’est s’offrir une parenthèse mentale à chaque fois. Si l’exercice vous semble difficile, n’hésitez pas à vous entrainer avec des supports audios sur quelques minutes comme ceux de l’application petitbambou.




166 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page